samedi 1 novembre 2008

Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI,sera-t-il contraint de démissionner ?

Christian Cotten, 29 octobre 2008
Au-delà de la gaudriole gauloise qui trouble le puritanisme anglo-saxon, Dominique Strauss-Kahn fait l’objet, en quelques jours, d’accusations bien plus graves : tentative de viol, corruption de (très) haut vol, vol de brevets, détournements de fonds, escroqueries financières et abus de pouvoir… Les poubelles sont très chargées, ces temps-ci
Il semblerait bien que les ailes d’Icare fondent de plus en vite. Sans doute le réchauffement climatique ?
Lire en complément : La Secte d’Icare, par le Dr Matthias Rath
M. Dominique Strauss-Kahn ne va pas tarder à devoir démissionner de son prestigieux poste au FMI. C’est en tout cas la dernière rumeur à la mode sur Paris et sur le net, si j’en crois quelques-uns de mes interlocuteurs.
De fait, il est intéressant d’observer comment le mensonge finit toujours par s’écrouler.
En quelques semaines, quelques jours même, en cette fin octobre, les victimes du militant sioniste (1) Dominique Strauss-Kahn parlent. Et c’est assez drôle, je dois dire, tant l’ampleur des poubelles auxquelles tout laisse penser que M. le Directeur Général du FMI est bien mêlé donne le vertige.
(1) Lire : article de Thierry Meyssan : Dominique Strauss-Kahn, l’homme de «Condi» au FMI , 5 octobre 2007
Ainsi, en quelques jours, à la suite du scandale à l’anglo-saxonne pour une histoire d’alcôve qui semble a priori plutôt banale dans la culture française, de bien plus grosses poubelles de la République s’étalent sur les trottoirs des média libres.
Tentative(s) de viol par personne ayant autorité ?
Ainsi, dès février 2007, une jeune et jolie journaliste évoque chez Thierry Ardisson, (sur la chaîne Paris Première) et ce, on ne peut plus clairement, une tentative de viol commise par l’actuel directeur du FMI en 2002. L’avocat consulté lui explique qu’il a déjà sur sa table plusieurs dossiers concernant le même auteur de faits comparables.
La même jeune et jolie journaliste, Tristane Banon, confirme ces jours-ci – octobre 2008 - aux journalistes d’Agora Vox :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=46125
que le nom censuré par Thierry Ardisson – lorsque Tristane Banon raconte publiquement sur Paris Première la tentative de viol dont elle a été victime, le nom est « bippé » – est bien celui de Dominique Strauss-Kahn. Au passage, celui-ci ressort de cette émission, vraiment trop drôle, avec un costume taillé sur mesure : un « chimpanzé en rut qui ne se contrôle pas ».
Mais l’obsession sexuelle n’est pas forcément un crime. Sauf que, lorsque l’obsession devient abus et violences mis en œuvre par un homme de pouvoir au dépens de plusieurs jeunes femmes, cela fait quand même un peu désordre.


Détournement des indemnités de la Guerre du Golfe ?
Le 13 août dernier, un honorable pilote de ligne en retraite, Jean-Charles Duboc, explique comment le syndicat des pilotes d’Air France a gagné face au gouvernement et à la direction d’Air France, lors de la grève de juin 98 : en vendant (cher) son silence sur cette si jolie poubelle du détournement des indemnités de la 1ère guerre du Golfe versées à la France en 91. À cette époque, Dominique Strauss-Kahn est le Ministre de l’Économie et des Finances de l’ancien militant trotskiste-lambertiste lié la CIA du nom de Lionel Jospin (1, ci-dessus, article de Thierry Meyssan).
Lire le blog de Jean-Charles Duboc
À l’issue de la première guerre du Golfe, quelques pays arabes font partir vers la France plusieurs milliards de dollars, pour indemniser l’armée française de ses frais et pour ses morts de la première guerre du Golfe. Jean-Charles Duboc parle de 5 milliards d’Euros actuels.
Au lieu d’arriver du côté du Trésor Public et des militaires, ces milliards arrivent sur un compte suisse au nom du Président de la République de l’époque, un certain François Mitterrand. Paix à son âme, elle en a bien besoin.
M. Dominique Strauss-Kahn, actif complice de ce détournement de fonds avec un certain Dumas, est, quant à lui, bien vivant. Les militaires, qui savent vérifier ce genre d’informations, ne sont pas très contents, semble-t-il.
Questions : combien l’avocat Dominique Strauss-Kahn a-t-il touché pour couvrir cette escroquerie présidentielle mis en œuvre aux dépens direct des militaires ? Un approfondissement d’enquête du côté de Clearstream nous le dira peut-être.
Lire la réponse de Denis Robert à la récente proposition de Clearstream de « calmer le jeu ». Libération, 29 octobre 2008
ou en format pdf.
Dans ce dossier, il semble bien que M. Jean-Charles Duboc soit très clairement encouragé par les plus hautes autorités de l’État à mettre à jour cette affaire de gangstérisme de haut vol. Attendons, nous verrons bien jusqu’où ira la volonté affichée de transparence sur les comptes publics, au moment où l’État finance les banques en déconfiture.
Le gouvernement actuel serait-il prêt à mettre enfin en œuvre des procédures efficaces de gestion des déchets collectifs de la vie publique, autrement dit une véritable instance indépendante de lutte contre la corruption politique, cancer de plus en plus généralisé à une part majeure de nos élites ?
Vol de brevets et détournements de fonds ?
Et enfin, cerise sur le gâteau, offerte à M. Strauss-Kahn par l’honorable expert-comptable Christian Basano, abusivement exclu de l’Ordre des Experts-Comptables sur ordre de ce même Strauss-Kahn :
Christian Basano accuse publiquement et solennellement ici même M. Strauss-Kahn Dominique, ancien ministre des Finances de Lionel Jospin et à ce titre tutelle de l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle), de :
vol de brevets, abus de pouvoir et participation active et rémunératrice à une opération américano-koweitienne de 23 milliards de dollars issus des fonds Pétrole contre Nourriture, transformés en monnaie sonnante et trébuchante via Clearstream pour quelques gangsters d’État, dont… M. le futur Directeur Général du FMI.
Denis Robert a écrit dans son deuxième livre sur l’affaire Clearstream, La Boite Noire – Chap.13 :
« L’expert-comptable niçois, Christian Basano, est le héros malheureux d’une histoire très complexe liée à la Guerre du Golfe. Au lendemain du conflit, des Koweïtiens aidés par des complices occidentaux auraient détourné 16 milliards de dollars provenant de l’aide internationale (et donc, des banques de plusieurs pays). Ces fonds devaient en principe financer l’extinction des puits de pétrole koweïtiens, selon une méthode imaginée par un chercheur génial ayant déposé un brevet. Christian Basano était alors un proche de ce chercheur. Avec lui, il avait créé une société et envoyé des photocopies de son passeport pour obtenir un visa koweïtien.
L’affaire Basano a commencé quand ce dernier s’est rendu compte, quelques années plus tard, qu’on s’était servi de son identité et de ses papiers pour transférer, via une banque hollandaise, des fonds provenant du Koweït. Ces fonds seront investis en titres grâce à un compte non publié de Clearstream. Christian Basano se déplacera jusqu’à Luxembourg et livrera ses documents aux autorités grand-ducales. On y trouve la liste et les références précises de tous ces comptes ».
Voir sur notre site : L’affaire du Torrent d’Eau Claire (Clearstream), 16 décembre 2006
Pression sur les média via sa femme Anne Sinclair - Sans Aucun Doute : reportage censuré, affaire étouffée (12 mai 2000)
Extrait du livre Le Rapport Omerta 2002. Sophie Coignard interroge Bernard Nicolas (journaliste présent sur le plateau de l'émission du 12 mai 2000), page 261 :
- Vous avez déjà été victime de censure dans l'exercice de votre métier ?
- Plusieurs fois. Dès lors qu'il était question de personnage politique de premier plan, les ennuis commençaient à TF1… Une fois, j'avais fait un reportage sur une histoire politico-financière compliquée qui devait passer dans l'émission de Julien Courbet Sans Aucun Doute.
Dans la journée, une autopublicité annonce le thème de mon enquête. La direction de TF1 s'inquiète : cette affaire peut-elle être gênante pour Dominique Strauss-Khan ?
J'étais interloqué : rien n'indiquait dans mon enquête que DSK fût mêlé en quoi que ce soit à cette affaire. Soit on se trompait en haut lieu, soit on en savait plus long que moi…
Les téléspectateurs qui ont vu la bande-annonce n'ont jamais vu la suite… Ils peuvent la voir sur : http://leweb2zero.tv/search/basano
L’histoire de Christian Basano est une des plus belles et invraisemblables mais bien réelle histoire de bricolage financier international de ces dernières années, avec quelques morts et beaucoup d’argent, au dépens, notamment, du peuple irakien.
Et il est très clair que le citoyen Dominique Strauss-Kahn, né le 25 avril 1949 à Neuilly-sur-Seine (92) y est mouillé jusqu’au cou…
Il semble bien, ces semaines-ci, que l’institution judiciaire française se décide enfin à enquêter sur ce dossier, à partir d’une terrifiante faille du système bancaire international : l’identité de Christian Basano a été utilisée, sans aucune signature de sa part, pour gérer, via plusieurs banques, dans des comptes « off », la modeste somme de 8 milliards de dollars. Quand Christian Basano émet sur papier libre des chèques sur les comptes dont il est officiellement toujours titulaire, les banques ne savent rien répondre d’autre, pour ne pas payer, que « le compte a été fermé ». Sur ordre de qui ? Quand ? Où est passé l’argent ? L’ennui est que Christian Basano a beaucoup de preuves très amusantes dans ses dossiers des invraisemblables méthodes de corruption internationale des élites politiques.
Perversion d'État et jouissance de la transgression
La perversion d’État pourrait se décrire ainsi : j’ai le pouvoir ; j’ai donc tous les pouvoirs.
Pouvoir de baiser qui je veux quand je veux, même si le qui en question ne veut pas (existe-t-elle, d’ailleurs, autrement que comme objet à jouir ?).
Pouvoir de prendre l’argent là où il passe, quand je veux, comme je veux.
Pouvoir, ainsi, particulièrement jouissif, de baiser Marianne et, en prime, de lui piquer son portefeuille.
Je trouve que tout cela fait un peu désordre, au moment où les adolescents batailleurs de nos banlieues se suicident allègrement dans nos prisons submergées.
La loi n’est pas faite pour le pervers : non, le Pervers d’État préfère cette posture bien plus confortable : faire les lois pour les autres, décider qu’elles ne sont pas faites pour lui et jouir intimement de leur transgression au quotidien.
Dans la culture arabo-espagnole, où j’ai quelques racines, l’on procède assez simplement : castration et ingestion forcée. Ernest Hemingway, à l'époque de la guerre d'Espagne, racontait cela de façon bien plus crue, dans Pour qui sonne le glas. C’est violent, mais efficace et définitif.
Je préfère quant à moi la castration verbale et symbolique. C’est la seule solution non-violente pour faire face à la violence la plus animale de l’humain.
Cela pourrait donner ceci : traduire toutes ces informations en bon anglo-américain, comme commence déjà à le faire M. Jean-Charles Duboc, et se contenter d’informer le conseil d’administration du FMI. Cela devrait suffire.
Ah oui, j’oubliai : il paraît que M. le Directeur du FMI, suite au récent et semble-t-il avorté scandale de ses aventures américaines, aurait promis de poursuivre en justice tous ceux qui le diffameraient.
Christian Basano, vice-président de Politique de Vie et moi-même, lui proposons donc ce marché (il a l’habitude des marchés, non ?) :
Cher Dominique (entre militants politiques, n’est-ce pas, le tutoiement est de rigueur citoyenne),
Nous te proposons trois solutions pour te sortir de ce mauvais pas.
- Tu nous poursuis en justice, devant la 17ème chambre correctionnelle du TGI de Paris, pour diffamation et autres outrages à ton honneur (?) ; tu peux porter plainte devant M. le Procureur (tu connais l’adresse), en attendant de pouvoir éventuellement porter plainte devant un juge d’instruction (tu connais les procédures). Tu peux aussi faire une citation directe, cela ira plus vite. Et le jour du procès, promis, nous n’apporterons que 10% de tout ce qui justifie nos assertions accusatrices à ton égard : vol, escroqueries, abus de pouvoir, détournements de fonds, corruption, blanchiment etc.. Ces 10% suffiront largement à te faire perdre ton procès en diffamation.
En échange du fait que nous gardions pour nous les 90% restants, tu démissionnes au plus tôt de ton poste de Directeur du FMI. Honnête, non, ce marché ?
- Seconde option : tu t’abstiens de nous poursuivre pour diffamation. Tu ne feras croire à personne que tu n’a pas été informé du présent texte, qui va circuler sur Internet et que tu finiras forcément par lire avant les 3 mois fatidiques. Ne pas nous poursuivre sera forcément avouer : les informations rassemblées par Jean-Charles Duboc et Christian Basano, pour ne parler que d’eux, informations que tu connais bien mieux que nous, sont d’une telle pertinence et solidité que vraiment beaucoup de monde va comprendre à quel point tu as franchi les limites de la transgression quelques fois de trop ces dernières années. Tu vas donc être ainsi inexorablement conduit à démissionner de ton poste de Directeur du FMI. Honnête, ce marché, non ?
- Troisième option : tu tentes d’obtenir le silence définitif des auteurs. C’est trop tard, tout est dit désormais et les preuves sont en des mains et des lieux sûrs. Et pas mal de Francs-Maçons, ces temps-ci, apprécient beaucoup et encouragent le rôle de Grand Inquisiteur que je suis conduit à jouer. Il ne te reste donc plus qu’à démissionner. Honnête, ce marché, non ?
Dommage pour toi, Dominique : jusqu’à maintenant, tu avais réussi à bien cacher ton jeu. C’est vraiment trop bête de tomber pour avoir tiré un coup de trop à Davos ou New York. Tu excuseras ma vulgarité, si peu seyante à un personnage de ton rang : mais, entre chimpanzés mâles, on se comprend mieux en parlant clair, n’est-ce pas ?
Bon, résumons : tu as désormais le choix entre démissionner et démissionner. Dépêches-toi, plus tu vas tarder, plus ce sera dur de t’enfuir dans un paradis fiscal, comme d’autres avant toi.
Quand les lumières de l’information font fondre la cire du mensonge des ailes d’Icare, il n’y a pas d’autre issue : la chute.
Il n’est que temps que les prédateurs et menteurs professionnels du système de contrôle militaro-financier des peuples souverains de la planète Terre tombent de leurs piédestaux. Pour mémoire, M. Strauss-Kahn gagne un peu moins d’un Smic par jour (325 000 € par an). Je ne suis pas certain que son cerveau mérite cela, au regard de ses œuvres.
Merci à nos lecteurs compétents pour ce faire de traduire et diffuser ce texte en anglais et autres langues. Publication libre sur sites, avec mention de la source (www.politiquedevie.net). Merci à tous ceux qui feront circuler.
Et merci aux fonctionnaires, notamment magistrats, de l’État français qui souhaitent démontrer par leurs actes leur intégrité et qui assumeront donc de nettoyer toutes ces poubelles : ils sont payés pour, nous pas.
Christian Cotten

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour toutes ces infos Mr Cotten!Je fais circuler cet article sur mon blog.

http://newworldorderfrance.blogspot.com/

Venez y jeter un oeil, il est pas aussi complet que le votre, mais l'action est là!Au grand plaisir de vous relire!

Conrad