samedi 31 mars 2007

Le Sarko Show ! Arrêtez de prendre les Française et les Français pour des Cons...

http://www.voltairenet.org/article146650.html
Campagne présidentielle française
Gare du Nord : « émeute » ou emballement médiatique ?
La presse française relate abondamment une « émeute » qui serait survenue Gare du Nord, le 27 mars. Commentant les faits, les responsables politiques se félicitent de la fermeté de la police ou s’indignent au contraire des violences policières. Selon les cas, on évoque la misère des banlieues ou la sauvagerie des immigrés. Toutefois sur place, il n’y a jamais eu d’émeute, mais un affrontement soigneusement organisé devant les caméras entre « autonomes » et forces de l’ordre. Les coups tordus de la campagne électorale commencent.
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En période électorale, la France aime à se faire peur. La presse nationale fait ses gros titres des « émeutes » qui seraient survenues Gare du Nord, mardi 27 mars 2007 à Paris. La plupart des leaders politiques ont commenté les faits sans les vérifier, contribuant à leur donner une importance disproportionnée. Des experts imaginatifs sont intervenus dans les médias pour en débattre, toujours sans vérifier les faits, les interprétant en relation avec les banlieues pauvres ou les populations immigrées.

Une du « Parisien » le 28 mars 2007
Nicolas Sarkozy, candidat (UMP) à l’élection présidentielle : « La police de la République, la gendarmerie de la Nation font leur travail (…) Arrêter quelqu’un parce qu’il ne paie pas, pendant des années on s’en est moqué, mais c’est leur travail de faire cela ».
François Baroin, nouveau ministre de l’Intérieur : « [Après un] contrôle normal par les forces de l’ordre, (…) ça dégénère, ensuite ça se transforme en guérilla urbaine, en violence inacceptable, intolérable ».
Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale : « L’ordre républicain doit être respecté dans une gare et les contrôles doivent se faire normalement. [Cependant] ne mélangez pas la gare du Nord, quelques incidents, avec les banlieues françaises ».
Philippe de Villiers de Saintignon, candidat (MPF) à l’élection présidentielle : « La société a tourné du côté des malfrats. Des bandes ethniques sont installées sur notre territoire et considèrent que même la gare du Nord, c’est leur territoire (…). Voilà le résultat de l’immigration incontrôlée ».
Jean-Christophe Cambadélis, député PS : « Les incidents de la gare du Nord à Paris démontrent un climat sarkozien fait de tensions, d’exactions, de violence verbale et de stigmatisations ».
Jack Lang, conseiller spécial de Ségolène Royal : « Nous demandons que toute la lumière soit faite, incidents organisés ou fortuits, tout cela doit être en toute indépendance établi (…). Nous vivons une période où les dirigeants de l’État ont souvent allègrement violé les règles, violé les lois, et la situation est d’une grande dégradation civique ».
Ségolène Royal, candidate (PS-PRG) à l’élection présidentielle : « Ce n’est pas la France que l’on aime voir, celle qui est la France des affrontements (…) surtout qu’en cinq ans d’un gouvernement d’une droite qui avait fait pourtant de la sécurité son thème principal de campagne (...), on voit que c’est l’échec sur toute la ligne ».
Les porte-parole de Nicolas Sarkozy : « L’ordre juste socialiste, c’est justifier le désordre (…). Alors que ces événements ont suscité un vif et légitime émoi dans la population française, le porte-parole de la candidate socialiste et la responsable des questions de sécurité au PS ont une fois encore cherché à justifier les actes de violences et de pillages inacceptables qui ont été perpétrés ».
Bertand Delanoë, maire (PS) de Paris : « De tels débordements, après la crise de l’automne 2005, confirment notamment l’erreur magistrale qu’a constitué la suppression de la police de proximité (…). [Ils] révèlent une tension préoccupante et grandissante au sein de notre société. »

Vitrines endommagées
Les principaux médias ont affirmé que ces vitrines avaient été détruites et ces deux magasins pillés. Comme on peut le constater sur ces photos prises le lendemain matin, c’est pour le moins exagéré !
En réalité, vers 16 h 30, des policiers ou des vigiles ont interpelé un voyageur sans ticket. Choqués par la violence de l’interpellation des passants se sont interposés et le tout à tourné à la bagarre générale. Le calme était revenu vers 18 h 30.

Présence massive de journalistes à la gare du Nord
De nombreuses chaînes de radio et de télévision, ainsi que des photographes, sont arrivés sur les lieux une fois l’incident clos. Curieusement, une partie d’entre eux est restée sur place à attendre. Leur patience a été payée en retour : vers 20 h 30, des jeunes gens (entre 100 et 300) sont arrivés en groupes organisés dans la gare. Ils ont joué au chat et à la souris avec les forces de l’ordre dans les différents niveaux et couloirs de l’échangeur SNCF-RER-RATP en scandant des slogans tels que « À bas l’État, les flics et les patrons ! », sous les yeux des passants attroupés aux balustrades du niveau supérieur comme à un spectacle. Des casseurs ont envoyé un palmier en pot du hall de la gare dans une cour intérieure, trois niveaux plus bas. Des panneaux publicitaires lumineux et un photomaton ont été dégradés. Quatre magasins ont eu leurs vitrines fêlées, l’une d’entre elle a été trouée par le jet d’une grenade lacrymogène. Dans la confusion, quelques articles ont été chapardés dans un magasin de chaussures de sport. Neuf personnes ont été interpellées, aucun blessé grave n’est à déplorer.

Une du « Monde » le 28 mars 2007
Titre : « Questions sur les violences de la gare du Nord ». Sous-titre : « Émeutes : jeunes et policiers se sont affrontés durant plusieurs heures »
Bref, des évènements qui ne sauraient aucunement être qualifiés d’émeutes et qui n’ont aucun rapport ni avec les banlieues, ni avec l’immigration, mais qui rappellent les affrontements habituels entre forces de l’ordre et « autonomes » en queue de certaines manifestations, et donnent l’impression d’avoir été programmés à l’avance pour « faire des images ».
Mercredi 28, en fin de matinée, Nicolas Sarkozy (candidat à l’élection présidentielle) s’est rendu comme prévu de longue date Gare du Nord pour y prendre un train. Il a ainsi pu réaliser in situ des interviews sur son bilan au ministère de l’Intérieur et se féliciter de ce que désormais, force reste à la loi.

Qui suis-je? Je suis une personnalité politique française très dangereuse...

Aricle paru sur Internet
Je suis issu d'une famille de barons hongrois qui a collaboré avec le
régime nazi durant la guerre et a fui la Hongrie pour éviter d'être
jugée pour collaboration après la Libération.

Dans ma jeunesse je participe à des manifestations contre les étudiants
grévistes.

Contrairement à ce que j'essaye de faire croire je ne suis pas le
candidat de la « rupture » ou de la « nouveauté » en politique je suis
entré en politique sous Giscard il y a 30 ans et j'ai été plusieurs fois
ministre, député, maire, président de Conseil Général.


À l'époque de la catastrophe de Tchernobyl j'était délégué
interministériel au nucléaire et c'est moi qui ai mis en place la
campagne de désinformation prétendant que le nuage de Tchernobyl s'est
arrêté aux frontières de la France. J'ai fait cependant disparaître cet
épisode de ma vie politique de ma biographie officielle sur le site
internet du ministère de l'Intérieur.

Ministre de l'économie durant une partie du gouvernement Raffarin, j'ai
défendu la rigueur et la baisse des dépenses publiques. J'ai réalisé
l'ouverture du capital d'EDF-GDF et me suis engagé à ce que jamais cette
entreprise ne soit privatisée.
J'ai renié cet engagement en 2006 en privatisant GDF, je suis donc un
menteur.

Ministre de l'Intérieur depuis 2002, j'ai mis en place de nombreuses
lois liberticides et j'ai réussi à faire exploser l'insécurité alors que
j'étais censé la faire diminuer. Je suis directement responsable du
déclenchement de la révolte des banlieues en 2005 par ma politique
répressive et mes propos insultants envers les habitants de ces
banlieues.

J'ai mis en place la loi CESEDA qui organise l'immigration choisie au
profit des capitalistes et j'ai mené la chasse à l'enfant en expulsant
les enfants sans-papiers, parfois en les séparant de leurs parents.

J'ai fait obtenir la Légion d'Honneur à un de mes amis qui se trouve
être un maire d'extrême-droite ayant été condamné à plusieurs reprises
pour incitation à la haine raciale. D'ailleurs mon conseiller politique,
Patrick Devedjian, est l'un des membres fondateurs d'Occident, ancien
groupe d'extrême-droite terroriste et antisémite.

J'ai repris l'un des slogans de Jean-Marie Le Pen « la France tu l'aimes
ou tu la quittes » et je défends ses thèses que ce soit sur
l'immigration ou l'insécurité.
Je me vante d'ailleurs d'avoir l'électorat du Front National pour moi.

Je suis un fervent partisan des États-Unis, de George Bush et les
néoconservateurs américains m'apprécient beaucoup. Je suis pour la
guerre en Irak et je suis venu apporter mon soutien à mon ami Georges
Bush. Je me suis fait photographier lui serrant la main (photo qui
rappelle la sinistre poignée de main entre Pétain et Hitler) et, pour
paraître plus grand, j'ai fait truquer cette photo (pratique qui
rappelle les modifications de photos dans un but de propagande réalisées
par Staline et Mao Tsé Dong).

Lors de l'affaire Clearstream j'étais au courant depuis le début que mon
nom était présent dans les listings et j'ai laissé faire dans le but
d'apparaître comme une victime. J'ai même déclaré que je souhaitais voir
« pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont mis mon nom sur les
listings. Pour rappel, Hitler aussi voulait voir « pendus à un crochet
de boucher » ceux qui ont organisé l'attentat manqué contre lui.

Il y a plusieurs mois, j'ai dévoilé à la TV qu'une opération
d'arrestation de terroristes allait avoir lieu et j'ai ainsi risqué de
faire échouer cette arrestation.

Dans une de mes visites électorale en Corse, aux frais du contribuable,
j'ai utilisé pour moi le seul hélicoptère de l'île. Un enfant s'est le
même jour gravement blessé en randonnée et il est mort car il n'a pas pu
être emmené aux urgences à temps, puisqu'il n'y avait plus d'hélicoptère
disponible pour l'y emmener...

Je suis, je suis...


S'il vous plaît, il est dangereux et ce que vous voulez, mais surtout
pas notre futur président !

lundi 26 mars 2007

" Il n'est point de secret que le temps ne révèle"

Jean Racine (Britannicus)

Triste anniversaire : dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, 7 moines du monastère de Tibhirine sont enlevés, séquestrés pendant 2 mois, puis assassinés!

Les intentions de prière du ministre Sarkozy et du cardinal Barbarin – État de l’enquête sur l’assassinat des moines de Tibhirine
Dans la France républicaine, fière de sa laïcité, il arrive que des circonstances se présentent où franchir la ligne rouge entre l’État et l’Église semble servir les intérêts de tout le monde. C’est ainsi qu’un ministre de la République et un cardinal de l’Église de France, très proches l’un de l’autre, se sont rendus récemment en Algérie, l’un après l’autre. En novembre 2006, le ministre n’a pas manqué de donner à l’étape de sa campagne électorale en France qu’était cette visite en Algérie une dimension religieuse par une visite hautement médiatisée à Tibhirine. Et en février 2007, la visite du cardinal de Lyon, bien qu’ayant très clairement une intention œcuménique et religieuse, n’a pas manqué de revêtir une dimension politique hautement désirée par le pouvoir algérien.

Crainte, en Algérie, d’une enquête internationale sur les années de violence
Le cycle infernal de violence dans lequel l’Algérie a été engouffrée durant une bonne dizaine d’années s’est très heureusement fortement calmé ces dernières années. Il ne reste plus que ce que le régime appelle une « violence résiduelle » – à peine quelques dizaines de victimes par-ci par-là – et qui, d’ailleurs, servent à convaincre la communauté internationale de l’importance de poursuivre la lutte contre le terrorisme avec les mêmes armes que par le passé. Mais de nombreux organismes internationaux de défense des droits de l’homme, à commencer par Amnistie Internationale, ont demandé à plusieurs reprises par le passé que soit ouverte une enquête internationale sur les crimes contre l’humanité commis durant cette longue guerre civile (car c’en était bien une, même si le régime interdit de le dire), aussi bien par les islamistes que par les forces de sécurité. Le régime algérien s’est donné une loi d’amnistie fort bien cadenassée ; mais les responsables savent bien qu’il n’y a pas de prescription concernant les crimes contre l’humanité. Aussi est-il d’une extrême importance pour eux de « tourner la page » sur cette douloureuse période, de faire rentrer l’Algérie dans la communauté des nations « démocratiques », se montrant d’ailleurs à la tête du peloton de la grande coalition internationale contre le « terrorisme ». Et la France, qui n’a jamais surmonté son sentiment (d’ailleurs bien fondé) de culpabilité concernant l’Algérie, voudrait aussi que cette page soit tournée, et surtout avant qu’elle ne soit lue jusqu’au bout.

Instruction de la justice française en cours
Dans ce contexte, une chose ennuie terriblement aussi bien le régime algérien que les politiciens français. C’est que l’État français s’est trouvé en quelque sorte piégé par l’indépendance de sa Justice, lorsqu’une plainte avec constitution de partie civile ayant été déposée, une instruction a été ouverte il y a plus de trois ans sur la mort des moines de Tibhirine. Que presque aucune des quelque 200 000 victimes algériennes n’ait bénéficié d’une enquête sur les conditions de sa mort, cela ne trouble pas le régime algérien. D’ailleurs, la récente loi d’amnistie et surtout ses décrets d’application interdisent – sous peine d’amendes et de prison – aux familles des quelques dizaines de milliers de disparus de mentionner l’enlèvement des leurs par les forces de sécurité. Mais l’Algérie ne pouvait empêcher qu’une enquête soit ouverte en France sur la mort des moines de Tibhirine. Et pour la France, une fois que cette enquête a été ouverte, il faut bien jouer le jeu ; et ce jeu est quand même soumis à certaines normes qu’un État de droit se doit de respecter.
C’est pourquoi, pour le moment, la grande préoccupation des autorités algériennes est d’enfoncer le clou de la « version officielle » et non seulement de répéter mais de faire répéter par des autorités étrangères, civiles et ecclésiastiques, que ces admirables moines chrétiens ont été éliminés par de fanatiques islamistes. Plus cette affirmation sera répétée, plus on oubliera qu’elle n’est qu’une partie de la vérité et moins on jugera nécessaire de se demander par qui étaient téléguidés les islamistes en question.
Même la presse catholique française semble désormais préférer que cette question soit classée une fois pour toutes. Consciemment ou inconsciemment, certains de ses plus importants médias font en tout cas aujourd’hui objectivement le jeu des généraux algériens. C’est ainsi que, le 8 mars 2007, à la grande stupeur de ceux qui connaissent un peu de l’intérieur la situation algérienne, le quotidien La Croix – jusque-là pourtant beaucoup plus circonspect et prudent sur les affaires algériennes, et notamment l’assassinat des moines – donnait l’hospitalité à une interview de Mounir Boudjemâa (sur le thème « La violence terroriste est-elle en train de renaître en Algérie ? »), présenté comme un « spécialiste des questions de sécurité » en Algérie, mais considéré dans les milieux de la presse comme un journaliste très lié au DRS, dans la grande tradition d’une presse algérienne « indépendante » relayant complaisamment la désinformation des « services ».

Visite du ministre Sarkozy à Tibhirine
Monsieur Sarkozy a bien joué le jeu. Tout en se rendant à Tibhirine pour y lire le Testament de Christian de Chergé, il a bien précisé qu’il ne le faisait pas en tant que chrétien, mais en tant que responsable de la France républicaine (« ce n’est pas la démarche d’un Français ou d’un chrétien, mais celle d’un homme de paix, de rencontre, entre l’Algérie, la France, des musulmans et des chrétiens »). Dans le discours qu’il prononça le 14 janvier 2007 lors de son auto-sacre comme candidat de l’UMP à la présidence de la République française, il instrumentalisa Christian (en même temps que Pascal, Voltaire, Jaurès, l’abbé Pierre et bien d’autres) allant jusqu’à présenter Christian de Chergé comme faisant « honneur à la France laïque et républicaine ». Monsieur Sarkozy prétend avoir beaucoup appris de Christian. On se demande quoi. Car que peut-il y avoir de commun entre la préoccupation brûlante qu’avait Christian du respect de la « différence » et la froide cruauté aussi bien des propos que de l’attitude de Nicolas Sarkozy à l’égard ceux qu’il appelle de la « racaille » et qu’il traite en conséquence ?
D’ailleurs, il est de tradition chez certains politiciens français de récompenser les autorités algériennes pour leurs largesses à leur égard. Ainsi, après le faux enlèvement, parfaitement bien réussi, des trois fonctionnaires du consulat français à Alger (Jean-Claude et Michèle Thévenot et Alain Fressier), le 24 octobre 1993, et l’arrivée de sommes importantes dans les caisses électorales du RPR, Charles Pasqua s’empressa de faire rafler une centaine d’Algériens dissidents présents en France (sur la liste de six cents réclamés par la Sécurité militaire algérienne). De même, depuis son retour d’Alger, Monsieur Sarkozy s’est mis au travail et, le 22 février 2007, par un décret ministériel, ignorant totalement l’avis de la justice, il expulsait Lahouari Mohamedi, un Algérien de trente-cinq ans, vivant en France depuis près de quinze ans, marié à une Française et père de trois enfants.
Tout de suite après la tragédie de Tibhirine, l’Ordre cistercien forma le désir de retourner à Tibhirine même. Une petite communauté s’établit à Alger, dans la résidence du cardinal Duval, attendant que le retour à Tibhirine soit possible. Devant la volonté constante des autorités algériennes de les instrumentaliser, en ne leur permettant de visiter Tibhirine que sous une protection militaire tellement élaborée et dramatique qu’elle relevait plus du folklore et du vaudeville que de la sécurité, l’Ordre renonça à ce retour à Tibhirine au moins aussi longtemps que les circonstances ne seraient pas radicalement différentes. On savait qu’en se pliant à cette prétendue protection, qu’avaient toujours refusée les moines de Tibhirine, on s’aliénerait la population locale.
Lors du dixième anniversaire de la mort des moines de Tibhirine, plusieurs membres de l’Ordre cistercien et des familles des moines assassinés avaient prévu un pèlerinage à Tibhirine. Ce pèlerinage fut annulé à cause de la volonté du gouvernement de ne laisser aucun de ces « pèlerins » circuler en Algérie sans protection militaire et aussi à cause de la loi sur l’amnistie qui pouvait facilement être utilisée contre quiconque aurait eu une parole déplaisant au régime. Lors de la visite du ministre Sarkozy et à l’approche de la visite du cardinal Barbarin, des journalistes algériens téléguidés par le pouvoir eurent la malhonnêteté de comparer le courage de ces « pèlerins » d’aujourd’hui à la crainte qui aurait empêché les moines et les familles d’aller à Tibhirine l’an dernier. La différence est plutôt dans le fait que, l’an dernier, les moines et les membres des familles refusèrent de se laisser instrumentaliser.

Pèlerinage du cardinal Barbarin à Tibhirine
Le pèlerinage conjoint d’un groupe de Musulmans de France, sous la direction d’Azzedine Gaci, président du Conseil régional du culte musulman (CRCM) de Rhône-Alpes, et d’un groupe de Chrétiens sous la direction du cardinal Barbarin est certes un geste œcuménique dont on doit se réjouir. Mais l’empressement du gouvernement à les accueillir, prenant à sa charge leur voyage, et à leur faciliter l’accès aux lieux à visiter, n’était peut-être pas totalement désintéressé. D’ailleurs, les autorités algériennes n’ont pas hésité à souligner plus d’une fois dans leurs discours l’importance que revêtait ce voyage pour « restaurer l’image de l’Algérie » ternie par des années de violences. D’autres auraient aimé mieux faire la distinction entre restaurer l’image de l’Algérie et légitimer un régime qui a beaucoup de sang sur les mains. Et puis, quoi de plus touchant que de voir des Musulmans et des Chrétiens prier ensemble sur la tombe de Chrétiens assassinés par des islamistes ! Une fois de plus on enfonce le clou de la version officielle.
Une chose dans ce pèlerinage reste fort troublante. À Rome, depuis l’incident de Ratisbonne en septembre 2006, on s’est remis à parler à qui mieux mieux de « dialogue avec l’Islam », mais en situant ce dialogue essentiellement sur les plans culturel et humanitaire. D’ailleurs, le jésuite Samir Khalil Samir, à qui l’on attribue l’introduction de la malencontreuse citation dans le discours du pape à Ratisbonne, ne manque plus sa chance d’écrire que le dialogue avec l’Islam « a commencé à Ratisbonne », balayant d’un revers de main tout ce qui a existé auparavant et qui se considérait comme « dialogue ». Or, dans ce récent pèlerinage à Tibhirine, l’occasion en or se présentait de souligner le fait que si le dialogue au niveau des idées théologiques et philosophiques est difficile et peut-être impossible, comme on le croit à Rome actuellement, le dialogue au niveau de l’expérience spirituelle est fort possible, comme nos frères de Tibhirine l’ont démontré par de longues années de communion avec la population musulmane qui les entourait. Célébrer nos frères de Tibhirine comme des martyrs en ne soulignant que leur mort aux mains d’extrémistes, c’est oublier leur véritable témoignage, leur véritable martyre. Malheureusement, aussi bien le ministre Sarkozy que le cardinal Barbarin et tous ceux qui les accompagnaient, y compris les journalistes, ont été soigneusement et hermétiquement protégés de tout contact avec la population locale, donc de tout contact avec ceux avec qui nos frères avaient vécu le dialogue durant de nombreuses années. Les rangées de soldats le long de la route à l’approche du monastère, au cours de ces deux récents pèlerinages, rappelaient tristement le folklore qui accompagna notre voyage à Tibhirine, il y a onze ans, pour l’enterrement des restes de nos frères. Déjà alors, nous étions bien conscients que nous n’avions à être protégés de personne sinon de nos protecteurs.

État de l’instruction du juge Bruguière
Rien de cela n’est étranger à l’enquête judiciaire confiée prudemment par la Justice française au juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière. L’étape algérienne de cette enquête est terminée depuis plusieurs mois. Le juge Bruguière avait transmis aux autorités algériennes une liste très détaillée de questions touchant tous les aspects de l’affaire ; et les autorités algériennes ont répondu très consciencieusement. En lisant les centaines de pages que constituent ces dépositions, on en retire comme principal constat que désormais on a des preuves de ce qu’on savait. On savait depuis le début qu’on nous mentait. On en a maintenant des preuves. Ces preuves résident dans les contradictions que comportent ces dépositions.
Ainsi, dans une des dépositions faites par les services algériens, l’armée algérienne, lors d’une opération de ratissage et de fouille menée dans les monts de Bougara, aurait découvert, le 24 novembre 2004, dans une casemate qui était utilisée par le GIA des documents appartenant aux sept moines, et qu’on nous décrit en détail. Or, beaucoup plus loin, dans le même dossier, une autre déposition nous décrit comment ces mêmes objets (avec description détaillée identique) ont été découverts à Médéa en mai 1996, dans une pochette en plastique, accrochée à une clôture, avec les têtes des frères. On nous ment évidemment
On nous dit aussi de Mohamed Ben Ali, le gardien du monastère, que « s’agissant d’un témoin des faits, aucune procédure judiciaire ne l’a concerné, ni ne le concerne à présent ». C’est faux, car nous savons que Mohamed a été arrêté quelque temps après l’événement, gardé prisonnier durant plusieurs mois, avant d’être soumis à un procès au terme duquel il fut relâché comme innocent. On a vraiment l’impression que le but de ce procès était de faire apparaître tout à coup un « témoin », Larbi Benmiloud, qui aurait été enlevé avec les frères, et aurait ensuite réussi à s’enfuir. Il a donc pu, à ce procès, décrire en détail les divers endroits où les frères auraient été conduits. Sa mémoire, qui semble beaucoup trop précise pour être vraie, le trahit cependant parfois. Ainsi, dans une déposition, il dit que les frères ont été emportés dans une voiture de marque Daewoo ; et dans une autre déposition, il affirme n’avoir pu identifier la voiture à cause de l’obscurité.
On nous donne à quelques reprises les noms des islamistes venus enlever les moines. Évidemment, ils sont tous morts depuis et ne pourraient donc pas témoigner ! On connaît les circonstances dans lesquelles chacun d’eux a été éliminé, sauf un. De l’un d’entre eux en effet, un certain « Maïzi Mohamed », toujours placé en tête de la liste, on dit, avec une ingénuité incroyable, que « les circonstances de sa neutralisation sont indéterminées ». On peut probablement traduire qu’il a réintégré les rangs des services secrets.

La figure obscure de Djamel Zitouni
L’opération de l’enlèvement des moines, selon ce qu’on a toujours dit, a été dirigée par Djamel Zitouni, l’« émir national » des GIA. Il n’y a probablement pas de raison d’en douter. Mais des témoignages nombreux et concordants apportés depuis plus de dix ans, dans des enquêtes et des procès divers, affirment que Djamel Zitouni était utilisé et manipulé par les services secrets de l’armée algérienne (le DRS, ex-Sécurité militaire). C’est là le point principal sur lequel devrait se concentrer l’enquête judiciaire. La question à laquelle l’enquête devrait trouver une réponse est celle-ci : dans l’enlèvement des moines, Djamel Zitouni a-t-il travaillé en son nom propre, par fanatisme religieux, ou agissait-il sous les ordres d’autres personnes pour des motifs plus politiques que religieux ? Tout au long des dépositions faites en Algérie, dans le cadre de l’enquête Bruguière, un malaise se perçoit autour de ce personnage. D’ailleurs, un certain nombre des personnes qui font leur déposition, comme par exemple Ali Benhadjar, ne peuvent s’empêcher de répéter ce qu’ils avaient dit auparavant, tout en mesurant un peu plus leurs mots (vu les dangers qu’ils courent en parlant ainsi depuis la promulgation de la loi d’amnistie), à savoir que les services secrets étaient impliqués et que Zitouni avait des liens avec eux.

Le témoin Abdelkader Tigha
Le rôle – qui n’est contesté par personne – de Zitouni dans l’enlèvement des moines et ses liens avec les services secrets algériens demeurent l’élément central de l’enquête. Mais il y a aussi en cette affaire un témoignage additionnel de grande importance. C’est celui de Abdelkader Tigha, un ex-sous-officier du DRS, posté à Blida à l’époque du drame de Tibhirine et qui a choisi l’exil fin 1999 : tout au long d’un périple souvent dramatique d’un pays à l’autre, il n’a cessé d’affirmer sa volonté de témoigner sur les terribles exactions du DRS dont il a été témoin, et notamment sur le rôle de ses agents dans l’enlèvement des moines (ce qu’il a fait notamment dans une déclaration circonstanciée donnée au quotidien français Libération en décembre 2002). Dans les dépositions faites en Algérie pour l’enquête du juge Bruguière, on est surpris de l’acharnement avec lequel on s’efforce de décrédibiliser ce témoin – utilisant d’ailleurs les mêmes arguments employés pour décrédibiliser quiconque a fait défection des services secrets : c’était un voleur, etc. Depuis 2000, les autorités algériennes poursuivent ce témoin qu’elles disent sans valeur, à travers tous les pays où son odyssée l’a conduit, essayant par tous les moyens d’empêcher quelque pays que ce soit de lui attribuer l’asile politique et essayant de le faire rapatrier en Algérie, pour lui faire subir un sort que l’on peut facilement deviner. On voit difficilement comment expliquer cet acharnement – plus grand à son égard qu’à l’égard de tout autre dissident – s’il n’avait pas des choses inquiétantes à révéler. De même, on comprend un peu pourquoi le juge Bruguière ne s’est pas précipité pour l’interroger ou le faire interroger, même si l’on sait les difficultés liées à une audition dans un autre pays. Au moment où j’écris ces lignes, Tigha est en France depuis quelques semaines, ayant fui les Pays-Bas tout juste avant de se faire expulser. Tigha ayant demandé l’asile en France, on tremble à la pensée que son sort – et sans doute, en définitive, sa vie – dépende du ministre Sarkozy.

Le mystère du journaliste Didier Contant
Peu après le dépôt de la plainte (en décembre 2003) demandant l’ouverture d’une enquête judiciaire, un journaliste français indépendant, Didier Contant, avait enquêté en Algérie sur les circonstances de l’enlèvement et l’assassinat des moines et sur Abdelkader Tigha. Sans que l’on en connaisse les raisons (et les éventuels commanditaires), de nombreux éléments indiquent que la mission qu’il s’était donnée était de décrédibiliser Tigha. Après avoir enquêté essentiellement dans les milieux des services secrets et avoir effrayé la famille de Tigha en la visitant avec un journaliste algérien notoirement proche du DRS, Contant revint à Paris, où il se suicida quelques jours plus tard en se défenestrant, le 15 février 2004. L’enquête de la Brigade criminelle (qui ignorait tout de l’« affaire Tibhirine ») attesta, témoignages incontestables à l’appui, la réalité du suicide, lequel avait très vraisemblablement des motifs personnels sans rapport direct avec l’enquête menée en Algérie. Pourtant, curieusement, les autorités algériennes et toute la presse téléguidée par le régime n’ont cessé depuis lors de faire de Didier Contant une victime de ceux qui n’acceptent pas comme du bon pain la version officielle concernant l’assassinat des moines de Tibhirine. On a même parlé de la « huitième victime de Tibhirine » : cette expression – quelque peu choquante pour les proches des sept moines de Tibhirine -- est devenue le titre d’un livre publié par une amie de Didier Contant en février 2007, simultanément en France et en Algérie – circonstance parfaitement exceptionnelle au regard de l’extrême faiblesse de l’édition algérienne, et qui suppose nécessairement l’implication directe des « décideurs » des services secrets. Sans nécessairement avoir à mettre en cause la sincérité des motivations de son auteure, force est de constater que ce livre arrive en tout état de cause à point nommé dans les efforts concertés pour enterrer l’enquête du juge Bruguière.

Qu’attendre de l’instruction du juge Bruguière ?
Que faut-il attendre de l’enquête judiciaire en cours ? Il est à craindre qu’à plus ou moins brève échéance elle soit close par le juge d’instruction avec un verdict de « non-lieu », tous les coupables officiels connus étant morts et le juge Jean-Louis Bruguière ayant annoncé le 16 mars 2007 sa décision de se présenter aux élections législatives sous l’étiquette de l’UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, et de « se mettre en disponibilité afin de pouvoir mener sa campagne électorale dans le respect de la loi ». Et d’ailleurs, comment ce juge, qui expliquait récemment à Christophe Lucet du journal Sud Ouest Dimanche (édition du 7 janvier 2007) son étroite collaboration avec les services secrets du Maghreb aussi bien qu’avec la DST, pourrait-il mettre en accusation ses amis ? Comment le général Philippe Rondot – haut responsable de la DST française quand il tenta vainement, en 1996, d’obtenir la libération des moines – pourrait-il soupçonner de quoi que ce soit le général Smaïn Lamari (le numéro deux du DRS, soupçonné d’avoir joué un rôle central dans l’enlèvement des moines), à qui il doit en 1994 de lui avoir mis entre les mains le tueur Illich Ramirez Sanchez, alias « Carlos », recherché mondialement, et d’avoir ainsi sauvé sa carrière ? Comment la DGSE et la DST, les deux services secrets français, accepteraient-ils de décrire comment ils se sont court-circuités en cette affaire (ce dont ils s’accusent depuis mutuellement de façon ouverte) ? Mais lorsque le juge Bruguière aura publié ses conclusions, si celles-ci n’aboutissent pas à une mise en accusation, il y aura lieu de faire appel. Alors on peut espérer qu’une deuxième étape, toute différente, de l’enquête commencera.
Armand Veilleux
19 mars 2007

vendredi 23 mars 2007

« KUWAIT GATE »

L’incroyable escroquerie organisée sous couvert de
l’O.N.U, l’OTAN et BNP-PARIBAS
bientôt dévoilée au Peuple...

Avec ses mensonges et malversations de banquiers, de politiciens, de procureurs et Juges d’Instruction sans envergure pour détourner les dizaines de milliards versés par le Koweït et payés par l’Irak (« le Peuple irakien »)
22 Milliards d’US $ détournés !

mardi 20 mars 2007

AUTANT EN EMPORTENT SARKO, SÉGO, BAYROU, ETC. - L’AVENIR EST À NOUS

LES ANALYSES DE JACQUES CHEMINADE / 20 MARS 2007

Cette campagne présidentielle est un cirque romain, livré à des comptables et à des financiers. Aucun grand sujet, à commencer par les relations internationales et stratégiques, n’y a été évoqué. Alors que le monde est menacé par une guerre, celle que Cheney et Bush fomentent dans le golfe Persique, et que la désintégration du système financier international commence, tous les candidats, intimidés et « conseillés » par les Pébereau et les Peyrelevade, se sont ralliés à cette orthodoxie budgétaire et à ce libéralisme financier qui, « social » ou pas, est aux antipodes de ce que Jaurès, de Gaulle, Mendès-France et Zay, chacun à leur façon, ont défendu. Ce qui n’empêche pas les candidats du sérail d’évoquer avec des trémolos dans la voix les mêmes Jean Jaurès, Charles de Gaulle, Pierre Mendès-France et Jean Zay dont seuls leurs nègres ont lu quelques lignes, tout en s’abaissant chacun à tour de rôle face à l’administration Bush-Cheney. Tous ont signé (sans le lire ni en mesurer les désastreuses conséquences) le pacte dit écologique de Nicolas Hulot, qui propose la sortie du nucléaire et l’abandon des OGM « par étapes » et promeut l’escroquerie du « réchauffement global ».
Quant aux candidats dits « petits », ils ont miraculeusement vu le nombre de signatures de maires doubler en leur faveur dans les trois dernières semaines, après que M. Sarkozy ait dit qu’il se battrait pour que MM. Besancenot et Le Pen puissent être candidats. Etrange parrain pour de curieux filleuls ! Dominique Voynet, quant à elle, a rosi pour annoncer la multiplication de ses parrains - pardon, de ses signatures - après la bénédiction onctueuse de M. Hollande et Cie.
Bref, cette élection a été manipulée par le sérail pour préparer l’éradication de tous les restes de gaullisme et de socialisme authentiques qui pourraient subsister en France.
C’est pourquoi, si je déplore de ne pas en être car j’y aurais fait entendre ma dissonance contre la guerre et le chaos financier, je considère en même temps mon exclusion comme un hommage du vice rendu à la vertu. De l’extérieur du système, avec les réseaux d’amis et de militants, tissés pendant plus de quinze mois de campagne, nous serons en mesure de refonder, au sein des tempêtes qui se préparent, l’identité républicaine de notre pays, à partir d’une base consciente des enjeux du monde, comme celle de la Résistance des années quarante. Notre mouvement de jeunes en sera le fil de l’épée. Les principes sur lesquels il est fondé rendent ce fil particulièrement tranchant.
François Bayrou et l’enjeu de 2007
Il faut d’abord comprendre ce qui est aujourd’hui en jeu : l’anéantissement de l’exception française, c’est-à-dire du système né du combat contre l’occupant nazi. Tous les candidats « officialisés » jouent leur partition dans cette entreprise de destruction.
Au centre du dispositif, le plus révélateur est la nouvelle idole des médias, l’homme qui parle peut-être aux chevaux mais écoute sûrement les voix de l’oligarchie financière, François Bayrou. Après quelques tours de piste peu probants dans le manège du sérail, il s’est vendu aujourd’hui pour trente deniers.
Conseillé par Jean Peyrelevade, l’homme du Crédit lyonnais et du tournant de la rigueur de 1983, Michel Pébereau, président de la BNP-Paribas, apôtre de la rigueur budgétaire et président du néo-conservateur Aspen Institute en France, Jean-Claude Casanova, de la revue Commentaire, qui a toujours représenté le Congrès pour la liberté de la culture américain en France et le très libéral Christian Saint-Etienne, Bayrou, selon le Financial Times de Londres, « semble être tout ce que ne sont pas les deux autres candidats : pro-européen, conscient des obligations financières de la France et de l’importance de sa dette publique ». En bref, un parfait disciple de... Raymond Barre, dont il recherchait l’adoubement jusqu’à ce que celui-ci se livre à des frasques antisémites propres à l’innocence satisfaite du grand âge.
Bayrou veut, en effet, « rééquilibrer les finances de l’Etat en trois ans » et faire inscrire dans la Constitution l’interdiction pour le gouvernement de présenter un budget en déficit de fonctionnement. Au centre de son programme se trouve la réduction de la dette , prétendument pour redonner des moyens d’action réels à l’Etat en rétablissant les finances publiques. On a vu ce que cette politique a donné en 1983,1986, 1995 et 1997, mais les milieux financiers n’en ont pas de rechange et Bayrou leur apporte une nouvelle étiquette. Il est par ailleurs le seul candidat à pleinement soutenir la politique d’austérité sociale de la Banque centrale européenne (Le Parisien du 29 décembre 2006).
Dans le domaine des institutions, son projet affaiblit l’exécutif politique - ce qui avantage ici encore le pouvoir financier. Non seulement il ne dit pas avec quelle majorité il gouvernera ni pour qui, mais son but final est bel et bien de faire éclater le Parti socialiste et d’en vampiriser les sociaux-libéraux. Son introduction de 50 % d’élus à la proportionnelle au Parlement, sa proposition de laisser se maintenir au second tour de la présidentielle tous les candidats ayant obtenu plus de 10 % des suffrages exprimés lors du premier tour, sa suppression de l’article 49.3 et du vote bloqué, rétabliraient de fait le « régime des partis » de la IVème République. Avec le zeste de modernisme que lui donne son soutien à Al Gore et Tony Blair, exposé dans un article du New York Times du 7 avril.
Décidément, chez M. Bayrou tout est devenu cohérent pour le pire. Un maréchalisme financier new age qui sent si bon le crottin béarnais... Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner que toute la fine fleur néoconservatrice de la droite et de l’ultra-droite néo-libérale le rejoigne, depuis Edouard Fillias, de l’Alternative libérale cornaquée par M. Madelin, jusqu’à l’ineffable Nicolas Miguet avec son « pack de contribuables français boursicoteurs » .
Nicolas Sarkozy retourne à son vomi
Quant à Nicolas Sarkozy, il est ce qu’on sait et même davantage. Il n’a certes pas été membre de la Commission trilatérale, contrairement à M. Bayrou, mais il est bel et bien allé rechercher à Washington l’appui de l’administration Bush, contre la politique de son propre gouvernement, lorsque cela lui convenait. En une semaine - la dernière - il est tour à tour intervenu pour débloquer les parrainages en faveur de Jean-Marie Le Pen, annoncer un durcissement des conditions du regroupement familial et la création d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Adieu veaux, vaches, cochons, Blum, Jaurès et Guainos, retour au visage sans fard.
Il est révélateur en tous cas que Conrad Black, mafieux poursuivi par la justice américaine pour détournement de fonds et suppôt patenté de l’ultra-droite de la City de Londres, voie en Sarkozy « l’homme capable de sauver l’Europe... le continent attend un leader. Sarkozy peut être le troisième grand Français à bouleverser l’Europe depuis Napoléon et après Clemenceau et de Gaulle. Le continent a besoin de lui ». Avec des amis comme ça, on peut bien dire « Naboléon » sans vexer de Nagy Bocsa.
L’opération anti-Royal
Il y a enfin Ségolène Royal. Elle aussi, comme Bayrou et Sarkozy, vient du coeur du sérail ; elle est en réalité éléphante jusqu’au bout des défenses. Cependant, elle a compris qu’elle devait s’élever contre ses collègues pour l’emporter, et a ainsi suscité une base à laquelle elle est obligée de rendre des comptes. Sa dernière déclaration contre Bayrou est intéressante. Critiquant vertement ses propositions sur la dette publique, elle a lancé : « Un pays qui ne dépense plus rien, qui n’investit plus dans l’avenir est un pays qui va mourir, parce que le plus grand danger qui nous guette, c’est l’immobilisme. » C’est extrêmement important, car elle rompt ainsi le cercle de déraison financière tracé par MM. Pébereau, Peyrelevade et consorts.
Mieux encore, elle veut assujettir la Banque centrale européenne à un contrôle politique et la contraindre à garantir non seulement la stabilité des prix, mais davantage de croissance et d’emploi. Ce n’est pas suffisant, c’est même illusoire - vouloir imposer la vertu au vice - mais c’est un principe meilleur que celui de tous les autres candidats. Dans le domaine énergétique, sa sensibilité écolo-bébête suscite à juste titre l’ire de Claude Allègre, mais elle n’est pas pire que les autres et le PS a reconnu par ailleurs l’intérêt industriel et écologique d’une relance du nucléaire. Bruno Rebelle n’a pu obtenir l’abandon de l’EPR.
La stratégie des autres, pour mettre une laisse à ce que Mme Royal a d’incontrôlable, est de multiplier devant elle les chausse-trappes, avec un machisme à vrai dire écoeurant. Eric Besson, l’ex-lumière de Vivendi, et toujours proche de Nicolas Sarkozy - que voulez-vous, ce sont les incestes « à la française » - va publier le 20 mars un livre dans lequel il écrit : « Je pense en conscience que Ségolène Royal ne doit pas devenir présidente de la République. Je ne le souhaite pas pour mon pays. Je le redoute pour mes enfants ». Que les enfants de M. Besson aiment leur père ou non ne nous regarde pas, mais on aurait pu rêver un Iago plus élégant. Plus vicieux, les écolo-bayroutistes ont monté une opération boa. D’un côté, un Jean-Marie Allain, candidat des verts dans la circonscription de Maubeuge, y va carrément de son allégeance à M. Bayrou : « François Bayrou est le seul capable de battre le candidat de l’UMP au deuxième tour. Ségolène Royal ne dispose pas de réserves de voix suffisantes. » De l’autre, l’hypocrite Strauss-Kahn invite François Bayrou à rejoindre le pacte présidentiel de Ségolène Royal - de qui espère-t-il être le Premier ministre ? - et Daniel Cohn-Bendit souhaite voir « Ségolène Royal gagner l’élection et constituer une coalition Centre-gauche - écologiste » , tout en commentant : « Bayrou ne peut pas gagner seul, il doit faire un épaulé-jeté : il a soulevé le poids, maintenant il doit savoir dans quelle direction le jeter. »
Petit jeu
Voilà donc le petit jeu des élites françaises, une fois de plus - comme le disait Jean Zay depuis sa prison de Riom en 1941, n’est-ce pas M. Karoutchi ? - soumises à l’oligarchie financière et cherchant la formule d’un Vichy au look 2007. Le pire, dans cet état de choses, dans la connivence hypocrite, est M. Jean-François Kahn, qui célèbre le « centrisme révolutionnaire » de M. Bayrou, comme une certaine gauche des années quarante encensait la Révolution nationale.
Autour des « trois grands » s’agitent les comparses habituels manipulés par eux : Dominique Voynet, le Schivardi-PT, Arlette Laguiller, Olivier Besancenot, le chasseur Nihous et un Jean-Marie Le Pen relooké sans talent par sa fille et la faction du renseignement militaire qui le tient depuis ses plus tendres années. Tout cela fait d’excellents Français, comme le chantait Maurice Chevalier en 1939. Je le pensais en revoyant « Le chagrin et la pitié » et en mesurant les coups que l’on me porte de toutes parts. L’on dira que je les ai bien cherchés : c’est une façon de voir les choses, du point de vue du propriétaire du château. Après tout, ne serait-il pas temps, avec une certaine idée de la France, de reprendre le vieux cri : « Guerre au château, paix aux chaumières » ? Vieux jeu ? Hélas, pas tant que ça, car c’est le château, celui des fermiers généraux, qui s’est reconstitué sous nos yeux, avec son armée de laquais poudrés à l’air du temps.
Pas difficile, dans ces conditions, que l’avenir - s’il y en a un de vivable - soit à nous. « Eux » , il auront creusé leur propre tombe.
A nous ? Oui, mais à une condition : que nous redonnions l’espérance et l’estime de soi aux Françaises et aux Français, et que nous engagions avec eux - à partir de ce qui a construit le meilleur de la France, et non de vagues désirs - un dialogue pour l’avenir. C’est notre tâche. Elle est devant nous. Pour elle, nous engageons notre honneur, notre vie et notre patrimoine, comme le disait Benjamin Franklin à la veille de la Révolution américaine.

dimanche 18 mars 2007

Sous couvert de l’ONU, le Peuple irakien est opprimé et victime du scandale « Pétrole contre Nourriture »


« Il y avait effectivement un dossier et un système de manipulation financière dont ont profité des princes koweïtiens et d’autres…Par un savant mécanisme de comptes bancaires et de crédits imaginaires, des milliards de dollars ont circulé à la faveur de la juteuse après guerre ».(
Alain Dusart et Frédéric Menu, journalistes à l’Est Républicain – 13 mai 2000)

Dans le cadre de ses investigations notamment avec le fils du Ministre du Pétrole du Koweït de l’époque, Daniel Levavasseur (retrouvé pendu à 15 mètres du sol le 2 février 2003 !) avait retracé la piste de l’argent en démontrant que c’était la BNP Los Angeles (USA) via la BNP Luxembourg, qui a participé en 1991 aux transferts des 23.005.341.300 US$ avant leur éclatement en utilisant de nombreuses sociétés off-shore suivantes :

IBAC SERVICE PTE LTD (Singapour) TEXRICE NV (Curacao) INCOME MANAGEMENT
REALITY INVESTORS GROUP, INCOME PROSPECTIES , CITY INVESTMENT

Mais voilà, certains Princes koweïtiens appartenant à la Royale House of Kuwait, avec la complicité des gouvernements et des propriétaires des banques (et non des directeurs ou Présidents qui ne sont que de simples pions exécutant les ordres) ont utilisé la technique des comptes « Banque écran » pour continuer à maîtriser et gérer ces fonds en US $ en provenance du Koweït pour le compte d’institutions financières OFFSHORE représentées par des titulaires apparents connus pour leur participation active dans les réseaux internationaux de blanchiment, tout en désignant bien les associés de Joseph FERRAYE comme les Ayant Droit Economiques Réels (ADER) c’est-à-dire les clients « effectifs » de ces comptes.

« Banque écran » dans le cadre du fonctionnement des comptes « nostri » : Procédé par lequel, un investisseur, par souci de discrétion, fait réaliser pour son compte, mais par une banque et au nom de celle-ci, une opération financière. Ce système qui suppose un secret bancaire TOTAL…, implique, si l’opération est importante, le risque qu’elle ne soit pas retrouvée dans les bilans de la banque si ceux-ci sont publiés.

Merci CLEARSTREAM...

Avec les fonds du Kuwait Gate, - Investment Dar et Adeem Investment Co - un groupe d'investisseurs basé au Koweït rachète Aston Martin !

Clearstream « un instrument extraordinaire de la finance internationale aux capacités pour le moins inquiétantes ».

Denis Robert http://ladominationdumonde.blogspot.com/2007/03/la-censure-jamais-je-naurais-imagin-en.html
....Venons-en à la raison de cette précipitation de la part de Clearstream. Je viens de lire le livre de Jean Louis Gergorin « Rapacités ». La sortie de cet ouvrage n’est pas étrangère, j’en suis persuadé, à la soudaine rapacité de Clearstream à mon égard.
Ce bouquin, malgré quelques prudences lexicales, est une bénédiction !
L’ex numéro deux d’EADS, ne cherche pas seulement à expliquer son rôle dans la manipulation des listings. Il renvoie la responsabilité du trafic sur son informateur dont on comprend vite qu’il s’agit d’Imad Lahoud. Il développe dans une longue partie édifiante les us et coutumes du milieu -nous sommes dans l’hyperfinance- qui vise à fabriquer des montagnes d’argent noir sur le point de détruire notre tissu économique. Les exemples ne manquent pas et cette lecture est roborative.
Les passages les plus novateurs sont ceux qui concernent Clearstream. Les chapitres 4 à 7. Gergorin raconte qu’il découvre « un instrument extraordinaire de la finance internationale aux capacités pour le moins inquiétantes ». Il cite un ancien directeur du Trésor qui explique "Clearstream facilite la réintégration dans le système financier de fonds dont il vaut mieux ne pas connaître l’origine".
Il développe, avec précision, les moyens utilisés par la multinationale pour fabriquer cette opacité et la vendre à ses clients. Par exemple, la technique du « nantissement » de comptes qui permet, en toute légalité, de sauter les frontières et d’échapper aux curieux. Dans mes livres (en particulier la boîte noire), j’évoquais les comptes publiés et non publiés, ou, dans le dernier (Clearstream, l’enquête), les comptes fermés et loués à des tiers. Lui utilise une éclairante métaphore automobile. Devenu par sa fonction de responsable de la stratégie d’Eads un fidèle abonné aux services Internet et Intranet de Clearstream, il peut montrer comment ouvrir des comptes dit « additionnels » qui servent de « véhicules financiers » aux transactions...
"Aux véhicules financiers immatriculés -les comptes principaux- peuvent se voir attelées, en quelques sorte, des remorques sans plaque d’identification visible, puisque les comptes additionnels ne sont pas forcément publiés » écrit-il page 81. Il ajoute que les ayant droit économiques de ces comptes ne sont pas forcément connus de Clearstream, que ces derniers peuvent être « des particuliers ». Et transférer à leur guise des liquidités. Ce qu’a toujours et d’une manière forcenée nié Clearstream.
Toute son explication repose sur des textes récupérés de l’intérieur de la firme. Ses annexes affinent tout ce que nous disons et écrivons depuis plusieurs années.
Gergorin décrit pourquoi ces transactions parallèles ne laissent pas de traces dans la comptabilité de la firme. Il dénombre 11296 comptes additionnels (non publiés) : "Ce n’est pas une mince affaire" poursuit-il avant d’analyser plus précisément un système de comptes qui continuent « à servir des clients avides de discrétion » : « Après 5 mois d’analyse, j’ai acquis la conviction qu’il existe chez Clearstream jusqu’en 2001 et probablement jusqu’en 2004, une catégorie extraordinaire de comptes qu’on pourrait appeler les comptes morts-vivants" assène-t-il ajoutant une couche supplémentaire dans l’explication que nous donnions de cette invisibilité organisée de la finance internationale.
Au passage, il insiste sur le fait que si Andrew Wang, le fameux intermédiaire de l’affaire des frégates de Taiwan, a fermé ses comptes à l’Union des Banques Suisses pour transférer ailleurs le montant des commissions, et ainsi se faire remarquer, c’est en raison des accusations portées dans noter livre Révélation$. Ces comptes bancaires étaient en effet tous ouverts à Clearstream.
Je ne peux qu’inviter à lire ce livre, même si Gergorin, et c’est de bonne guerre, est un peu caricatural à mon égard. Mais je m’en moque. C’est la première fois depuis six années que l’affaire est sortie qu’un travail de réflexion et d’enquête est réalisé dans la continuité du nôtre. Ce n’est pas un journaliste qui le fait. C’est l’ancien numéro deux d’Eads. Un énarque. Un haut fonctionnaire qui petit déjeune avec Kissinger, déjeune avec Dominique de Villepin et dîne avec tous les banquiers de la planète.
J’ignore qui a manipulé qui dans l’affaire dite du corbeau, même si le tableau se fait plus précis ces derniers temps, mais je ne vois pas l’intérêt pour Jean Louis Gergorin, du fait de ses casseroles et des risques encourus, de commettre pareil livre aujourd’hui. C’est le signe, à mes yeux, d’une absolue sincérité. D’un retour à l’humain. Ce qui peut paraître paradoxal compte tenu de tout ce qu’on a écrit sur lui.
C’est trop facile aujourd’hui de le renvoyer à son hypothétique folie comme le font Imad Lahoud et les mauvais journalistes. Ceux qui ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez ou sont instrumentalisés pour fabriquer des écrans de fumée.
Le jugement VSD et les publications dans la presse de ses attendus qui vont suivre pourront être interprétés de deux manières. Ceux qui ne connaissent rien à ce dossier vont penser à une défaite pour nous. Les autres auront compris que c’est l’annonce d’un énervement manifeste de la multinationale. Le combat continue...

jeudi 8 mars 2007

« Je considère que le lobby juif - pas seulement en ce qui me concerne- est capable de monter des opérations qui sont indignes et je tiens à le dire"

« Il y a une clique qui, depuis 1979, me poursuit pour me faire passer pour antisémite, a-t-il déclaré hier sur RTL. Les procédés sont très singuliers, mais cela me laisse indifférent. Et c’est cette indifférence qui les outrage »
Il était temps qu'un homme responsable ait le courage de dire la Vérité au Peuple sur les dessous des attentats de New-York, Madrid ou Londres ! (Raymond Barre)

Le fantôme de Gergorin...la fantomo de Sarko

Clearstream, Neuilly, New-york, Madrid, Londres

Le Peuple exige des comptes, la Vérité

à suivre....

Gergorin et les comptes "morts-vivants" vont hanter le candidat Sarkozy…

L'ancien vice-président d'EADS révèle, dans un livre paru le 5 mars, comment plusieurs comptes en banque mentionnés dans ses courriers au juge Van Ryumbeke sont en réalité des comptes "morts-vivants", qui pouvaient servir de véhicules financiers indétectables.
Soit, hypothèse scabreuse qu'on ne peut a priori exclure, ce responsable a décidé de louer ces comptes "morts-vivants" à des personnes ou des entreprises désirant disposer d'un véhicule infor¬matique furtif. Exemple : un grand groupe qui a, soit directement en raison de l'importance de sa trésorerie, soit à travers une de ses banques qui en est formellement la détentrice, un compte dédié chez Clearstream. Elle souhaite pouvoir verser des commissions au gré de ses besoins sans qu'un juge puisse un jour remonter la piste de cet argent. Elle "loue" à chaque fois les services d'un compte "mort-vivant" pour un virement. À chaque trans¬fert, c'est un véhicule financier différent, avec un numéro de compte différent, qui est utilisé de manière à brouiller un peu plus les cartes.
La preuve de ces mouvements de fonds n'apparaît que sur le relevé de compte du grand groupe chez Clearstream et sur celui du bénéficiaire du virement, toujours à la chambre de compensation. Mais aucun lien ne peut être établi entre eux, puisque l'argent ou les titres transférés transitent par le compte "mort-vivant" qui ressuscite, le temps d'une transaction, et ne laisse, lui, aucune trace comptable durable. Ajoutons que celui-ci, ouvert au nom d'une banque parfaitement honorable, n'attirera l'attention d'aucune instance anti-blanchiment en raison de la qualité de son titulaire.

Si les fantômes publiaient les micro fiches !!!!

dimanche 4 mars 2007

Clearstream: Les témoignages qui embarrassent Sarkozy

http://www.amnistia.net/news/articles/argsal/clearstream/clearstream_840.htm
Imad Lahoud nous révèle qu'il était en contact avec les Renseignements généraux depuis mars 2003. Un an et demi avant que l'affaire Clearstream commence à sortir dans la presse!
L'informaticien de EADS affirme en effet que son agent traitant aux ordres de la place Beauvau, était un "homme" de Bernard Squarcini, à l'époque directeur-adjoint des RG. Précision importante: Bernard Squarcini est aussi très proche de Nicolas Sarkozy.

RG: "La machine à scandales" tourne à plein régime

http://www.amnistia.net/news/articles/argsal/beauvaufilm/sarko-rg_202.htm

Sarkozy à Neuilly: Une histoire d'amour et de béton

http://www.amnistia.net/news/articles/argsal/sarkojatte/sarkojatte_110.htm

Sarko: Le premier flic de France qui ignore tout du renseignement...

http://www.amnistia.net/news/articles/argsal/beauvaufilm/sarko-rg_102.htm

samedi 3 mars 2007

Dans quelsques jours, le Roi (du Carnaval) partira en fumée...

Monsieur Nicolas Sarkozy " The Game is Over"

Clearstream aurait abrité des comptes dits « morts vivants » ! C'est-à-dire officiellement fermés mais en réalité toujours ouverts, et, grâce à de subtils montages, « loués » en quelque sorte à de simples particuliers. Ce qui permet la circulation de « flux financiers pas très clairs » comme la redistribution de rétrocommissions générées dans la fameuse affaire des frégates de Taïwan (extrait du livre « Rapacités » de Jean-Louis Gergorin avec Sophie Coignard)

Concernant la commission rogatoire du Juge Renaud Van Ruymbeke sur le compte enregistré sous le nom de «Stéphane Bocsa » et « Paul de Nagy », la Banca Populare di Sondrio a indiqué que le numéro correspondait à un compte de banque ouvert par la société Clearstream, et qu’il était utilisé par de très nombreux clients. La Banca Populare di Sondrio réclamait au magistrat français une nouvelle demande désignant la personne visée.
Pourquoi le Juge Renaud Van Ruymbeke n’a-t-il pas répondu à la banque ?

La Banca Populare di Sondrio précise dans sa réponse que le compte enregistré sous le nom de «Stéphane Bocsa » et « Paul de Nagy » avait été utilisé par de très nombreux clients. Nous sommes au cœur du système « CLEARSTREAM » par l’utilisation les comptes de banques dits de « Transactions ». (Cf. Kuwait Gate)

Monsieur Jacques Chirac, qui dirige la France ? Le lobby juif, le Crif ou le Président élu par le Peuple ?

Il est grand temps de mettre fin aux agissements scandaleux du ministre de l'Intérieur

vendredi 2 mars 2007

Monsieur Jacques Chirac, il est temps de sortir de l’ombre pour dire la Vérité au Peuple…

« Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire » (Jean Jaurès)

Vous allez bientôt vous adresser au Peuple en reprenant la déclaration (du 6 octobre 2006) de Monsieur Christian Cotten, Président de Politique de Vie : Monsieur Nicolas Sarkozy vous êtes en état d’arrestation pour :

1) Intelligence avec une organisation terroriste internationale
2) Haute trahison envers la Nation
3) Complicité active d'actes de terrorisme et crimes contre l'Humanité.


Les attentats terroristes de New-York, Madrid, Londres et ceux à venir (programmés) sur le sol français, ne seraient-ils qu’une manipulation, une stratégie de la peur ? (Patrice de Bruyne)