lundi 15 janvier 2007

Monsieur Nicolas Sarkozy vous êtes un menteur, vous avez peur des micro fiches...

VILLEPINTE, Seine-Saint-Denis (Reuters) - Nicolas Sarkozy nie avoir rencontré en 2004 Imad Lahoud, un des protagonistes de l'affaire des faux listings de la société Clearstream, comme l'affirme un livre à paraître.
"Je n'ai pas l'habitude de rencontrer des gens qui ont été condamnés par la justice. Ce sont des manipulateurs, ce sont des gens qui ne disent pas la vérité, ce sont des gens qui ont essayé de me salir", a-t-il dit aux journalistes à Villepinte (Seine-Saint-Denis), en marge d'une visite.

Selon le journaliste Eric Decouty, auteur d'un livre à paraître mi-novembre, "Un fiasco français", Nicolas Sarkozy, qui dit avoir découvert en 2005 qu'il figurait sur cette fausse liste de titulaires de comptes occultes, connaissait en réalité toute l'affaire depuis le début. Le reporter en veut pour preuve une note du général Philippe Rondot du 7 septembre 2004, ayant enquêté sur l'affaire, qui évoque l'existence d'une rencontre entre Imad Lahoud et Nicolas Sarkozy.
Par ailleurs, Imad Lahoud a rencontré en juin ou juillet 2004 François Pérol, alors directeur adjoint du cabinet de Nicolas Sarkozy à Bercy, dit le journaliste.
Enfin, Me Thierry Herzog, avocat d'EADS, partie civile depuis le printemps 2004 dans l'enquête sur les faux listings, est aussi le conseil et l'ami de l'actuel ministre de l'Intérieur, souligne le journaliste.
Eric Decouty soutient la thèse que Nicolas Sarkozy aurait laissé ses adversaires politiques s'enferrer dans leur manipulation ratée, afin de mieux la retourner contre eux.
Le probable candidat à l'élection présidentielle a nié cette version, à Villepinte.
"Je ne suis pas un homme à fréquenter quelqu'un comme monsieur Lahoud, ni comme monsieur Gergorin, ces gens-là ont voulu me salir, monter une basse machination", a-t-il dit.
"Ils sont devant la justice, j'ai déposé plainte et j'attends qu'ils rendent compte de ce qu'ils ont fait. Le reste, vous savez, quand on est malhonnête, on montre qu'on l'est totalement", a-t-il ajouté.

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